L'Alsace présente bien des spécificités. Découvrez ici les particularités qui font de l'Alsace une région à part.
Même la surface relative de gewurztraminer a diminué, mais dans une proportion moindre, passant de 20,6 % à 17,6 %. Enfin, en 1969, on trouvait 8 % de surfaces plantées avec divers cépages mineurs, qui ne sont plus qu'à peine 2% actuellement. Reste à savoir par quoi ces cépages ont été remplacés.
Essentiellement, selon les chiffres publiés par le Comité interprofessionnel du vin d'Alsace, par du pinot blanc, effet crémant oblige, qui passe de 11 % à 20,7 % des surfaces ; par le riesling, atteignant désormais 23,3 % contre 12,7 % auparavant ; par le pinot gris, dont les surfaces plantées ont plus que doublé (4,1 % contre 9,6 %) ; et enfin par le pinot noir qui a connu une augmentation relativement spectaculaire, évoluant de 2,1 % en 1969 vers 8,6 % en 1997.
Lorsque l'on établit le classement des cépages dans l'ordre décroissant des superficies plantées, on obtenait en 1969 la hiérarchie suivante : loin devant, le sylvaner et le gewurztraminer, puis le riesling et le pinot blanc très proches, suivaient le chasselas, le pinot gris, le muscat, etc.
Le palmarès évolue sensiblement en 1997 : le riesling devance de peu le pinot blanc pour la première place (plus de 3 300 ha contre un peu moins de 3 000), devant le gewurztraminer, le sylvaner, le tokay pinot-gris et le pinot noir (respectivement 2 100 ha 1 380 ha et 1 250 ha).
A noter que l'on cultivait 340 ha de muscat en 1969 et 339 en 1997.