La relève de la Vallée Noble s’affirme.
Myriam et Jean-Marie Haag ne comptent pas encore parmi les coqueluches du vignoble alsacien. Travaillant avec cœur et passion des vignes de la Vallée Noble et notamment du Zinnkœpflé, ce domaine de Soultzmatt s’affirme d’année en année comme une valeur sûre. Rencontre d’une famille attachante.
Les Alsaces entre vins de terroirs et industriels.
Pour les œnophiles, le domaine Gresser d’Andlau apparaît sans hésitation parmi les élaborateurs les plus intéressants du vignoble d’Alsace. Pour ceux qui fréquentent le landernau viticole, Rémy Gresser est aisément classé dans le groupe très restreint des empêcheurs de vinifier en rond. Propos décapants garantis.
L’orientation « bio », tout naturellement.
Philippe Heitz apporte un cinglant démenti à tous ceux qui ne voient dans l’orientation des domaines viticoles qu’un axe commercial. En choisissant cette voie, le vigneron de Molsheim suit tout simplement les traces paternelles. Et positionne son domaine dans une voie difficile. D’autant qu’être vigneron à Molsheim n’est pas toujours évident.
« L’Alsace est riche de toutes ses différences »
L’une des personnalités les plus connues du vignoble d’Alsace, réputé pour ses vins uniques et salués au plan international, l’est aussi pour son engagement sans nuance pour une viticulture de terroirs.
Le domaine Paul Blanck, de Kientzheim, confirme d’année en année sa place à la pointe de la viticulture alsacienne. Frédéric et Philippe Blanck ambitionnent de poursuivre l’ascension vers une qualité toujours meilleure. Rencontre avec une famille.
Père et fils, travail en commun : mode d’emploi.
Chez Bœsch, la mention « vigneron de père en fils » ne manque pas de signification. La famille de la vallée noble entretient les successions à un rythme soutenu. Mathieu – le fils – et Gérard – le père – déploient un esprit familial où les conflits de génération n’ont guère de place. Rencontres.
La vérité se trouve dans l’œnothèque.
Attention, apparences trompeuses. Au domaine Gilg, la révolution n’est pas pour demain. Pourtant, ces aristocrates du vin élaborent des cuvées surprenantes et cultivent une tradition de vins de très longue garde comme on aimerait bien en rencontrer plus souvent. Et si le sylvaner se bonifie après 40 ans, c’est qu’il n’est pas un petit vin. Reste à persuader les consommateurs.
Il était une fois, à l’Ouest…
Strasbourg, capitale de Noël s’offre un invité inattendu : le vignoble de Strasbourg, réuni sous le vocable de la Couronne d’Or, veut faire renouer la cité rhénane avec son riche passé viticole et son rang de capitale historique du vin d’Alsace. L’une des chevilles ouvrières de l’opération, Charles Brand, est vigneron à Ergersheim. Rencontre.
Si discrètement iconoclastes…
L’un des rares domaines bas-rhinois régulièrement cité dans le guide Bettane et Dessauve change de génération. Jean-Daniel Hering a pris la succession de ses parents dans un esprit très familial, plein du respect pour le travail accompli et sûr de ses capacités à apporter de nouvelles pierres à l’édifice. Seule pourrait le menacer l’ambiance d’excessive modestie qui caractérise cette partie du vignoble au potentiel pourtant avéré.
L’esprit des grands vins.
Pratiquant la bio-dynamie depuis 1997, le domaine Zusslin voit la nouvelle génération prendre petit à petit la relève des grands parents et parents, toujours actifs au domaine. Marie et Jean-Paul se partagent le commerce et le travail dans les vignes. Récit.